La soirée a été belle, hier. Avec Joan Baez telle que chacun la connaît. Messagère de paix, d'amour, d'espoir. Sincère et pro. La voix qui porte, la prononciation parfaite. Un bonheur...
Musique en balade. Une offrande au vivant... qui a fait oublier le début un peu chaotique de ce concert offert par la municipalité et programmé aux Internationales de la guitare.
Car l'affiche annonçait Marianne Aya Omac en première partie. Mais la production parisienne n'en avait été prévenue. Manque de communication ? En tout cas, défaut d'assurance.
La Montpelliéraine a donc été déboutée de la scène...
Et du coup, elle a plongé dans la foule guitare en bandoulière et remué ses troupes.
Jusqu'à ce que Joan Baez la mène elle-même sur les planches. Où, royale, la dame a laissé sa cadette chanter avec ses musiciens... Et, elle a même dansé sur la voix de Marianne, avant de la rejoindre au micro sur un morceau de Mercedes Sosa. Hommage à une amie disparue.
Puis Marianne a laissé place à Joan. Avec laquelle la foule a traversé les années. De Woodstock à l'Iran. « Dona Dona » , la longue route était belle. Le petit vent, chaud. Côté public, c'était l'enchantement.
Plus de deux mille (nb1) personnes réunies. Une grande messe pour la paix. Pour le respect (« les étrangers sont-ils si différents ? »). Empreinte de douceur (« Sois juste comme tu es »). Un chant contre les guerres.
Le répertoire est toujours d'actualité, fort, bon, qui rappelle aux sources et n'a pas pris une ride. Joan Baez le dit elle-même, avec les ans, elle se « sent plus légère » .
Et sacrément alerte. Dans la voix comme le jeu à la guitare. Accompagnée en plus de sacrés musiciens : John Doyle (guitare), Dirk Powel (clavier), Todd Phillips (contre basse) et Gabriel Harris (percu), son fils. Au public sous le charme, elle a chanté les cookies à l'orientale, I do believe et puis aussi Nicolas & Barth...
Pas de nostalgie mais un message d'espoir.
Musique en balade. Une offrande au vivant... qui a fait oublier le début un peu chaotique de ce concert offert par la municipalité et programmé aux Internationales de la guitare.
Car l'affiche annonçait Marianne Aya Omac en première partie. Mais la production parisienne n'en avait été prévenue. Manque de communication ? En tout cas, défaut d'assurance.
La Montpelliéraine a donc été déboutée de la scène...
Et du coup, elle a plongé dans la foule guitare en bandoulière et remué ses troupes.
Jusqu'à ce que Joan Baez la mène elle-même sur les planches. Où, royale, la dame a laissé sa cadette chanter avec ses musiciens... Et, elle a même dansé sur la voix de Marianne, avant de la rejoindre au micro sur un morceau de Mercedes Sosa. Hommage à une amie disparue.
Puis Marianne a laissé place à Joan. Avec laquelle la foule a traversé les années. De Woodstock à l'Iran. « Dona Dona » , la longue route était belle. Le petit vent, chaud. Côté public, c'était l'enchantement.
Plus de deux mille (nb1) personnes réunies. Une grande messe pour la paix. Pour le respect (« les étrangers sont-ils si différents ? »). Empreinte de douceur (« Sois juste comme tu es »). Un chant contre les guerres.
Le répertoire est toujours d'actualité, fort, bon, qui rappelle aux sources et n'a pas pris une ride. Joan Baez le dit elle-même, avec les ans, elle se « sent plus légère » .
Et sacrément alerte. Dans la voix comme le jeu à la guitare. Accompagnée en plus de sacrés musiciens : John Doyle (guitare), Dirk Powel (clavier), Todd Phillips (contre basse) et Gabriel Harris (percu), son fils. Au public sous le charme, elle a chanté les cookies à l'orientale, I do believe et puis aussi Nicolas & Barth...
Pas de nostalgie mais un message d'espoir.
Pour faire suite :
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Montpellier. Joan Baez - 20 000 fanas mais de petits couacs en coulisse
RETOUR : Au Peyrou, la reine du folk a assuré devant le public mais a souffert en privé
« Le pire de l'amateurisme ! » La production parisienne a été « vraiment choquée » de l'accueil fait à Joan Baez, samedi soir. Car l'artiste internationale a été reçue comme « la plus petite des petites ».
Sur l'esplanade, pour loges, trois cabanes d'ouvrier, tout juste aménagées... Celle réservée à Joan Baez n'avait même pas de lavabo. Quant à ses toilettes, elles n'étaient pas raccordées. Et pour cacher l'espace à la vue du quidam : un simple rideau de cannisses à travers lequel tout le monde pouvait évidement surveiller les allers et venues des fameux hôtes.
Toute l'équipe de l'artiste a été surprise. Mais la « cerise sur le gâteau c'était le repas : une salade jetée dans un bac en plastique et posée par terre », décrit la représentante de la production, qui « n'avait jamais vu ça ! » Pas plus que « le forcing fait par les organisateurs pour imposer une première partie sans daigner prévenir » les producteurs de la star américaine, qui n'avaient pas vu les annonces publiées localement. « Joan Baez est toujours d'accord... Mais il faut avertir. Question de correction et d'organisation, d'assurance ! » Autre critique : aucune crash-barrière ne séparait la scène du public, mais de simples rambardes de manifestation... S'il y avait eu un mouvement de foule, les dix-huit pompiers mobilisés et les douze bénévoles de la Croix-Rouge auraient certainement été débordés. Heureusement, l'ambiance était vraiment bon enfant dans la foule d'au moins 20 000 fanas. Et le message peace and love de Joan Baez a apaisé les esprits... Même en coulisse.
Chapeau l'artiste !
Joan Baez a-t-elle été bien traitée ?
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Publié à 11 h 55 - Une chose est certaine. Le concert gratuit de Joan Baez restera dans les annales de Montpellier. 20 000 personnes au Peyrou pour honorer la légende vivante ! Après le formidable souffle "peace and love", le vent de la critique et des guéguerres internes a pourtant pris le relais. Depuis deux jours, le "protest song" cher à Dame Baez est de rigueur. Sauf que personne n'est visiblement sur la même longueur d'ondes.
Dans notre édition d'hier, nous relations en effet les coulisses de l'accueil réservé à la star mondiale. Selon la production parisienne qui joue les intermédiaires entre l'équipe américaine de Joan Baez et les Internationales de la guitare, organisatrices de l'événement, l'icône du folk aurait été victime d'amateurisme. « Cabanes d'ouvrier en guise de loges, absence de lavabo (...), salade jetée dans un bac en plastique et posée par terre. » En clair, une réception indigne, largement en dessous de la réputation planétaire de Joan Baez.
Sur le site internet de Midi Libre, les lecteurs se sont massivement portés au secours de leur madone malmenée. Pour Gabriel, « ce n'est pas étonnant de la part d'une ville de ploucs (...)». Pour Ozman, il s'agit là « encore d'une effarante démonstration que les sous-doués ont bien noyauté la mairie de Montpellier ». Accusations en cascades auxquelles l'adjoint à la culture Michael Delafosse répond très sereinement. « Les gens font un amalgame. L'accueil de l'artiste n'était clairement pas de notre responsabilité. Nous avons demandé aux Internationales de la guitare d'en être l'opérateur. Nous leur avons pour cela accordé une subvention exceptionnelle de 60 000 €. » L'élu avait-il pour autant eu vent de ces violentes critiques, le soir du concert ? « Oui. Quand je suis arrivé sur place, la production parisienne m'a parlé de cet accueil qualifié d'amateur. J'ai moi-même été surpris par les conditions de réception au Peyrou. Ce qui s'est passé n'est pas normal. Il ne faut pas que cela se reproduise et surtout en tirer les enseignements. Une réunion sera organisée en mairie dans les jours à venir. »
Du côté des Internationales de la guitare, c'est le choc. Pour le directeur Talaat El Singaby , « ces propos tenus par la production parisienne sont mensongers, à la limite de la calomnie. Ce n'est ni plus ni moins qu'un lynchage ! » Et de reprendre point par point les reproches. « Si Joan Baez avait eu quelque chose à redire, elle n'aurait pas laissé ce mot de remerciement à notre chargée de communication qui l'a suivie toute la journée. Quand j'entends parler de cabane d'ouvrier alors qu'il s'agissait d'un bungalow haut de gamme loué pour l'occasion... Pour ce qui est du repas, nous avions réservé à la Maison de la Lozère mais Joan Baez et ses musiciens ont préféré manger un repas chaud au bungalow, vers 17 h. Dans l'urgence, nous avons commandé des repas au restaurant La Coquille. J'ai la facture : 500 € pour dix personnes ! La salade était effectivement conservée dans un tupperware... »
Très en colère contre les quatre personnes de la production parisienne, le directeur renvoie la pareille : « Comment, eux, ont-ils justement osé mettre Joan Baez dans un bus pour la transporter de Rodez à Montpellier et la faire arriver à 4 h du matin, épuisée ? » "Faites l'amour, pas la guerre", criait-on à Woodstock, où Joan Baez avait, en 1969, enflammé les foules !
Embrouilles et mauvaise tambouille
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COULISSES : L'accueil de la star n'en finit plus de faire des vagues. Suite et fin de l'histoire ?
Si seulement Joan Baez savait... Si seulement la madone du "peace and love" voyait le champ de bataille laissé derrière son concert au Peyrou. Pour l'image, on est sévèrement passé en phase rock'n'roll ! Pour le son, reprenons le début de la partition. Joan Baez donne son concert devant 20 000 personnes (déjà là, le chiffre est critiqué...). Pour la production parisienne qui joue les intermédiaires avec l'équipe américaine, l'accueil réservé à la star est "indigne". Loin des attentes VIP, Joan Baez aurait été reçue au ras des pâquerettes. La mairie sort le parapluie. C'est regrettable certes, mais on n'y peut rien. Pour Michael Delafosse, l'élu à la culture, la mairie a fait son job, allant même jusqu'à décorer l'icône planétaire de la médaille de la Ville. En clair, c'est la faute aux Internationales de la guitare, mandatées pour la logistique.
Mais pour le directeur Talaat El Singaby, ce ne sont que des salades, il y a faux procès, ces accusations sont calomnieuses. Joan Baez a bénéficié de tout le soin et de toute l'attention requise pour une artiste de prestige. Et le directeur de fournir une série de preuves jusqu'au détail des repas livrés et des factures.
Hier, nouveau rebondissement. Le restaurant La Coquille, appelé dans l'urgence, à 17 h, pour livrer un repas à l'équipe de Joan Baez dans sa loge du Peyrou, riposte. Thierry Nedjat, le patron de cet établissement montpelliérain, s'estime en effet « attaqué » par Talaat El Singaby. « Nous voulions rendre service, nous passons pour ceux qui ont contribué à l'échec partiel de l'organisation du concert (...). Ne nous trompons pas de cible ! » Le restaurateur a du mal à digérer la soi-disant facture de 500 € pour dix personnes évoquée par Talaat El Singaby, « alors que la commande était prévue pour 33 personnes ». Et de faire monter la sauce. « La facture n'a toujours pas été réglée et les couverts n'ont été récupérés qu'en partie. Ils sont donc aussi sujets à facturation. »
Si seulement Joan Baez savait... que son concert se résume, pour certains, à « entrecôte, tajine d'agneau et encornets à la plancha » . Pitoyable et indigeste eau de boudin...
sil y a une chose qui est sure cest que son message de paix est passé ce soir la, malgré les problemes quelle et Marianne ont pu rencontrer. un regal !!!
RépondreSupprimerbisous