Le comédien a connu l'île grâce à son épouse, « il y a une bonne quarantaine d'années ».
«La première fois que je suis venu dans l'île de Ré, c'était il y une bonne quarantaine d'années, à l'occasion d'une escapade amoureuse avec celle qui allait devenir ma femme. Sa tante y possédait une petite maison. Nous étions descendus de Paris en voiture et Claude avait oublié de faire le plein. J'ai bien cru que nous n'y arriverions jamais ! Mais nous y sommes parvenus, et cela reste encore aujourd'hui un merveilleux souvenir ».
Arrivant de Carcassonne où il vient de jouer avec son fils Jean et sa fille Emmanuelle « La femme du boulanger » de Marcel Pagnol, le comédien Michel Galabru, invité de son ami photographe Michel Jeanneau, s'octroie quelques jours de repos en terre rétaise, au Relais Thalasso de Sainte-Marie-de-Ré, avant de repartir vers d'autres étapes de la tournée de festivals qu'il monte chaque été avec ses enfants.
« Je suis un rêveur »
« Si mon épouse adore y séjourner, notamment pour les soins qu'on y dispense, pour moi, c'est le lieu où fumant un cigare, assis face à l'océan, la rêverie l'emporte sur tout le reste. Même si j'ai publié quelques recueils de pensées et anecdotes, j'aurais aimé venir ici pour y écrire, écrire avec un grand E. Mais hélas, je n'ai pas de talent de ce côté-là.
Alors, je me console car ce séjour dans l'île tombe fort bien pour quelqu'un comme moi qui adore le football : je m'y retrouve en compagnie de l'équipe monégasque. Cela risque peut-être d'en surprendre plus d'un, mais mon rêve d'enfant et même d'adolescent était de devenir joueur de football professionnel. C'est un sport que j'ai pratiqué pendant plus de trente ans, d'abord comme gardien de but puis comme numéro 9, à Montpellier, à Paris, etc. Je suis par ailleurs très fier, car l'entraîneur Laurent Banide, dont j'ai connu le père, Gérard, m'a offert un maillot du club ».
Clemenceau à la télé
A la mi-juillet, finies les vacances rétaises pour Michel et Claude Galabru. Après quelques dates de festival viendra la rentrée « parisienne ». Une rentrée que le comédien qualifie « d'incertaine » car rien n'est encore définitivement arrêté même si les propositions à ce jour ne manquent pas. On pourra probablement découvrir Michel Galabru en Clemenceau sur le petit écran dans le courant de l'hiver, voire sur scène dans «l'Avare» ou bien encore dans «La femme du boulanger».
Pour l'instant, l'heure est avant tout à la détente, même si le texte de Clemenceau a été glissé dans les bagages. « Au programme de chacune de mes escales rétaises : Rivedoux, où je vais rendre visite à mon grand ami Robert Vergnaud, l'ex-président d'Air Inter, rencontré à l'occasion de diverses croisières à bord du paquebot « Mermoz ».
Né au Maroc
Avec Le Bousquet d'Orb dans l'Hérault, d'où sont originaires ses parents et Paris, « car c'est obligatoire d'y habiter quand on fait ce métier », Ramatuelle et l'île de Ré font partie des lieux que Michel Galabru aime évoquer. Safi, au Maroc, en est un autre. « Certes, j'y suis né un certain 27 octobre 1922, mais quand j'y suis retourné, voilà deux-trois ans, j'y ai retrouvé, apposée sur la maison où j'ai vécu, une plaque rédigée en français et en arabe, rappelant que j'avais passé là quelques années de ma vie. Mon père, Paul, ingénieur des ponts et chaussées, a participé à la construction du port de Safi. A ce propos, mon père, c'est un peu l'exception de la famille Galabru où l'on était médecin et où l'on est aujourd'hui comédien ».
Source : Sud-Ouest du 12/07/2011
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