30 septembre, 2012
Le musée du Louvre
29 septembre, 2012
3 points
La lettre d'un rat
28 septembre, 2012
Pat Benatar - Love is a battlefield
Les OGM sont nos amis
27 septembre, 2012
Sheryl Crow - If it makes you happy
L'Avare qui a perdu son trésor
L'Usage seulement fait la possession.
Je demande à ces gens de qui la passion
Est d'entasser toujours, mettre somme sur somme,
Quel avantage ils ont que n'ait pas un autre homme.
Diogène là-bas est aussi riche qu'eux,
Et l'avare ici-haut comme lui vit en gueux.
L'homme au trésor caché qu'Esope nous propose,
Servira d'exemple à la chose.
Ce malheureux attendait
Pour jouir de son bien une seconde vie ;
Ne possédait pas l'or, mais l'or le possédait.
Il avait dans la terre une somme enfouie,
Son coeur avec, n'ayant autre déduit
Que d'y ruminer jour et nuit,
Et rendre sa chevance à lui-même sacrée.
Qu'il allât ou qu'il vînt, qu'il bût ou qu'il mangeât,
On l'eût pris de bien court, à moins qu'il ne songeât
A l'endroit où gisait cette somme enterrée.
Il y fit tant de tours qu'un Fossoyeur le vit,
Se douta du dépôt, l'enleva sans rien dire.
Notre Avare un beau jour ne trouva que le nid.
Voilà mon homme aux pleurs ; il gémit, il soupire.
Il se tourmente, il se déchire.
Un passant lui demande à quel sujet ses cris.
C'est mon trésor que l'on m'a pris.
- Votre trésor ? où pris ? - Tout joignant cette pierre.
- Eh ! sommes-nous en temps de guerre,
Pour l'apporter si loin ? N'eussiez-vous pas mieux fait
De le laisser chez vous en votre cabinet,
Que de le changer de demeure ?
Vous auriez pu sans peine y puiser à toute heure.
- A toute heure ? bons Dieux ! ne tient-il qu'à cela ?
L'argent vient-il comme il s'en va ?
Je n'y touchais jamais. - Dites-moi donc, de grâce,
Reprit l'autre, pourquoi vous vous affligez tant,
Puisque vous ne touchiez jamais à cet argent :
Mettez une pierre à la place,
Elle vous vaudra tout autant.
Je demande à ces gens de qui la passion
Est d'entasser toujours, mettre somme sur somme,
Quel avantage ils ont que n'ait pas un autre homme.
Diogène là-bas est aussi riche qu'eux,
Et l'avare ici-haut comme lui vit en gueux.
L'homme au trésor caché qu'Esope nous propose,
Servira d'exemple à la chose.
Ce malheureux attendait
Pour jouir de son bien une seconde vie ;
Ne possédait pas l'or, mais l'or le possédait.
Il avait dans la terre une somme enfouie,
Son coeur avec, n'ayant autre déduit
Que d'y ruminer jour et nuit,
Et rendre sa chevance à lui-même sacrée.
Qu'il allât ou qu'il vînt, qu'il bût ou qu'il mangeât,
On l'eût pris de bien court, à moins qu'il ne songeât
A l'endroit où gisait cette somme enterrée.
Il y fit tant de tours qu'un Fossoyeur le vit,
Se douta du dépôt, l'enleva sans rien dire.
Notre Avare un beau jour ne trouva que le nid.
Voilà mon homme aux pleurs ; il gémit, il soupire.
Il se tourmente, il se déchire.
Un passant lui demande à quel sujet ses cris.
C'est mon trésor que l'on m'a pris.
- Votre trésor ? où pris ? - Tout joignant cette pierre.
- Eh ! sommes-nous en temps de guerre,
Pour l'apporter si loin ? N'eussiez-vous pas mieux fait
De le laisser chez vous en votre cabinet,
Que de le changer de demeure ?
Vous auriez pu sans peine y puiser à toute heure.
- A toute heure ? bons Dieux ! ne tient-il qu'à cela ?
L'argent vient-il comme il s'en va ?
Je n'y touchais jamais. - Dites-moi donc, de grâce,
Reprit l'autre, pourquoi vous vous affligez tant,
Puisque vous ne touchiez jamais à cet argent :
Mettez une pierre à la place,
Elle vous vaudra tout autant.
26 septembre, 2012
Jean-Jacques Goldman - Né en 17 à Leidenstadt
Bar des Amis
Publié par
Waldorf Statler
à
13:00
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1 commentaires
25 septembre, 2012
Paul Cézanne - Le Mont Sainte-Victoire au-dessus de la route du Tholonet
La passerelle des Arts
Reliant la Cour carré du Louvre à l'Institut de France (appelé Palais des Arts sous le Premier Empire), la passerelle des Arts a été conçue comme un jardin suspendu où les promeneurs aimeraient se prélasser. Voie privée à ses début, on y accédait par un péage. Après s'être effondrée en 1979, elle a été reconstruite quasiment à l'identique.
24 septembre, 2012
John Lennon - Working class hero
23 septembre, 2012
Rapprochement subtil
Vélombre
22 septembre, 2012
Marianne Faithfull - Ballad of Lucy Jordan
Louis Suire, par amour de l'île de Ré
Jeudi 26 janvier, l'association des Amis du musée a fait don de deux tableaux du peintre Louis Suire au musée Ernest-Cognacq à Saint-Martin-de-Ré. Retour sur la vie de cette figure rétaise avec Claude Suire, fils de l'artiste peintre.
Louis Suire, par amour de l'île de Ré
Lorsque l’on arrive impasse des Aquarelles, dans le hameau de La Rivière aux Portes-en-Ré, on comprend aussitôt les raisons qui ont poussé Louis Suire a en faire son refuge en 1929. Certes, la maison n’était pas exactement la même et tout le confort moderne qu’on y trouve aujourd’hui était, à l’époque inexistant.
Louis Suire, par amour de l'île de Ré
Lorsque l’on arrive impasse des Aquarelles, dans le hameau de La Rivière aux Portes-en-Ré, on comprend aussitôt les raisons qui ont poussé Louis Suire a en faire son refuge en 1929. Certes, la maison n’était pas exactement la même et tout le confort moderne qu’on y trouve aujourd’hui était, à l’époque inexistant.
Clash global autour d'un film anti-Mahomet
21 septembre, 2012
Françoise Hardy - Comment te dire adieu
Fort la Latte, Bretagne du Nord
Question architecture
20 septembre, 2012
Suarez - Qu'est-ce que j'aime ça
Epouse moi, Natacha
19 septembre, 2012
Pont d'Iéna
18 septembre, 2012
Le Vieillard et ses Enfants
Toute puissance est faible, à moins que d'être unie.
Ecoutez là-dessus l'esclave de Phrygie.
Si j'ajoute du mien à son invention,
C'est pour peindre nos moeurs, et non point par envie ;
Je suis trop au-dessous de cette ambition.
Phèdre enchérit souvent par un motif de gloire ;
Pour moi, de tels pensers me seraient malséants.
Mais venons à la Fable ou plutôt à l'Histoire
De celui qui tâcha d'unir tous ses enfants.
Un Vieillard prêt d'aller où la mort l'appelait :
Mes chers enfants, dit-il (à ses fils, il parlait),
Voyez si vous romprez ces dards liés ensemble ;
Je vous expliquerai le noeud qui les assemble.
L'aîné les ayant pris, et fait tous ses efforts,
Les rendit, en disant : "Je le donne aux plus forts. "
Un second lui succède, et se met en posture ;
Mais en vain. Un cadet tente aussi l'aventure.
Tous perdirent leur temps, le faisceau résista ;
De ces dards joints ensemble un seul ne s'éclata.
Faibles gens ! dit le père, il faut que je vous montre
Ce que ma force peut en semblable rencontre.
On crut qu'il se moquait ; on sourit, mais à tort.
Il sépare les dards, et les rompt sans effort.
Vous voyez, reprit-il, l'effet de la concorde.
Soyez joints, mes enfants, que l'amour vous accorde.
Tant que dura son mal, il n'eut autre discours.
Enfin se sentant prêt de terminer ses jours :
Mes chers enfants, dit-il, je vais où sont nos pères.
Adieu, promettez-moi de vivre comme frères ;
Que j'obtienne de vous cette grâce en mourant.
Chacun de ses trois fils l'en assure en pleurant.
Il prend à tous les mains ; il meurt ; et les trois frères
Trouvent un bien fort grand, mais fort mêlé d'affaires.
Un créancier saisit, un voisin fait procès.
D'abord notre Trio s'en tire avec succès.
Leur amitié fut courte autant qu'elle était rare.
Le sang les avait joints, l'intérêt les sépare.
L'ambition, l'envie, avec les consultants,
Dans la succession entrent en même temps.
On en vient au partage, on conteste, on chicane.
Le Juge sur cent points tour à tour les condamne.
Créanciers et voisins reviennent aussitôt ;
Ceux-là sur une erreur, ceux-ci sur un défaut.
Les frères désunis sont tous d'avis contraire :
L'un veut s'accommoder, l'autre n'en veut rien faire.
Tous perdirent leur bien, et voulurent trop tard
Profiter de ces dards unis et pris à part.
Ecoutez là-dessus l'esclave de Phrygie.
Si j'ajoute du mien à son invention,
C'est pour peindre nos moeurs, et non point par envie ;
Je suis trop au-dessous de cette ambition.
Phèdre enchérit souvent par un motif de gloire ;
Pour moi, de tels pensers me seraient malséants.
Mais venons à la Fable ou plutôt à l'Histoire
De celui qui tâcha d'unir tous ses enfants.
Un Vieillard prêt d'aller où la mort l'appelait :
Mes chers enfants, dit-il (à ses fils, il parlait),
Voyez si vous romprez ces dards liés ensemble ;
Je vous expliquerai le noeud qui les assemble.
L'aîné les ayant pris, et fait tous ses efforts,
Les rendit, en disant : "Je le donne aux plus forts. "
Un second lui succède, et se met en posture ;
Mais en vain. Un cadet tente aussi l'aventure.
Tous perdirent leur temps, le faisceau résista ;
De ces dards joints ensemble un seul ne s'éclata.
Faibles gens ! dit le père, il faut que je vous montre
Ce que ma force peut en semblable rencontre.
On crut qu'il se moquait ; on sourit, mais à tort.
Il sépare les dards, et les rompt sans effort.
Vous voyez, reprit-il, l'effet de la concorde.
Soyez joints, mes enfants, que l'amour vous accorde.
Tant que dura son mal, il n'eut autre discours.
Enfin se sentant prêt de terminer ses jours :
Mes chers enfants, dit-il, je vais où sont nos pères.
Adieu, promettez-moi de vivre comme frères ;
Que j'obtienne de vous cette grâce en mourant.
Chacun de ses trois fils l'en assure en pleurant.
Il prend à tous les mains ; il meurt ; et les trois frères
Trouvent un bien fort grand, mais fort mêlé d'affaires.
Un créancier saisit, un voisin fait procès.
D'abord notre Trio s'en tire avec succès.
Leur amitié fut courte autant qu'elle était rare.
Le sang les avait joints, l'intérêt les sépare.
L'ambition, l'envie, avec les consultants,
Dans la succession entrent en même temps.
On en vient au partage, on conteste, on chicane.
Le Juge sur cent points tour à tour les condamne.
Créanciers et voisins reviennent aussitôt ;
Ceux-là sur une erreur, ceux-ci sur un défaut.
Les frères désunis sont tous d'avis contraire :
L'un veut s'accommoder, l'autre n'en veut rien faire.
Tous perdirent leur bien, et voulurent trop tard
Profiter de ces dards unis et pris à part.
17 septembre, 2012
Fashion Show Mall - Las Vegas, United States
16 septembre, 2012
Téléphone - Ca c'est vraiment toi
15 septembre, 2012
Comment peut-on avoir envie de devenir Belge ?
14 septembre, 2012
Metropolitan Museum of ArtNew York, USA, 1988
13 septembre, 2012
Paris, France 1989
12 septembre, 2012
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