31 janvier, 2013
Julien Clerc - La cavalerie
Gourmandise sensuelle
Coral reef color
30 janvier, 2013
Fushimi inari Taisha Temple Kyoto Japon
29 janvier, 2013
César - Best of humour
28 janvier, 2013
27 janvier, 2013
Simple Minds - Someone somewhere in summertine
Si vous allez aussi vite
Les Vieux de la vieille (1960) Gilles Grangier
26 janvier, 2013
Molière ressuscité
25 janvier, 2013
L'Ane et ses Maîtres
L'âne d'un jardinier se plaignait au destin
De ce qu'on le faisait lever devant l'aurore.
« Les coqs, lui disait-il, ont beau chanter matin ;
Je suis plus matineux encore.
Et pourquoi ? pour porter des herbes au marché.
Belle nécessité d'interrompre mon somme ! »
Le Sort, de sa plainte touché,
Lui donne un autre maître ; et l'animal de somme
Passe du jardinier aux mains d'un corroyeur.
La pesanteur des peaux, et leur mauvaise odeur
Eurent bientôt choqué l'impertinente bête.
« J'ai regret, disait-il, à mon premier seigneur.
Encor quand il tournait la tête,
J'attrapais, s'il m'en souvient bien,
Quelque morceau de chou qui ne me coûtait rien.
Mais ici point d'aubaine ; ou, si j'en ai quelqu'une,
C'est de coups. » Il obtint changement de fortune,
Et sur l'état d'un charbonnier
Il fut couché tout le dernier.
Autre plainte. « Quoi donc ! dit le Sort en colère,
Ce baudet-ci m'occupe autant
Que cent monarques pourraient faire.
Croit-il être le seul qui ne soit pas content ?
N'ai-je en l'esprit que son affaire ? »
Le Sort avait raison ; tous gens sont ainsi faits :
Notre condition jamais ne nous contente;
La pire est toujours la présente.
Nous fatiguons le Ciel à force de placets.
Qu'à chacun Jupiter accorde sa requête,
Nous lui romprons encor la tête.
De ce qu'on le faisait lever devant l'aurore.
« Les coqs, lui disait-il, ont beau chanter matin ;
Je suis plus matineux encore.
Et pourquoi ? pour porter des herbes au marché.
Belle nécessité d'interrompre mon somme ! »
Le Sort, de sa plainte touché,
Lui donne un autre maître ; et l'animal de somme
Passe du jardinier aux mains d'un corroyeur.
La pesanteur des peaux, et leur mauvaise odeur
Eurent bientôt choqué l'impertinente bête.
« J'ai regret, disait-il, à mon premier seigneur.
Encor quand il tournait la tête,
J'attrapais, s'il m'en souvient bien,
Quelque morceau de chou qui ne me coûtait rien.
Mais ici point d'aubaine ; ou, si j'en ai quelqu'une,
C'est de coups. » Il obtint changement de fortune,
Et sur l'état d'un charbonnier
Il fut couché tout le dernier.
Autre plainte. « Quoi donc ! dit le Sort en colère,
Ce baudet-ci m'occupe autant
Que cent monarques pourraient faire.
Croit-il être le seul qui ne soit pas content ?
N'ai-je en l'esprit que son affaire ? »
Le Sort avait raison ; tous gens sont ainsi faits :
Notre condition jamais ne nous contente;
La pire est toujours la présente.
Nous fatiguons le Ciel à force de placets.
Qu'à chacun Jupiter accorde sa requête,
Nous lui romprons encor la tête.
24 janvier, 2013
Phil Collins - Another day in paradise
23 janvier, 2013
Quand on est dans une « Soirée Couples »
Visions of earth
22 janvier, 2013
21 janvier, 2013
White Pyramid of King Snefru, Dahshur, Egypt
Hiver
20 janvier, 2013
Quand c'est la première fois
Le Lièvre et la Tortue
Rien ne sert de courir; il faut partir à point :
Le lièvre et la tortue en sont un témoignage.
«Gageons, dit celle-ci, que vous n'atteindrez point
Sitôt que moi ce but. - Sitôt? Êtes-vous sage ?
Repartit l'animal léger :
Ma commère, il vous faut purger
Avec quatre grains d'ellébore.)
- Sage ou non, je parie encore."
Ainsi fut fait; et de tous deux
On mit près du but les enjeux :
Savoir quoi, ce n'est pas l'affaire,
Ni de quel juge l'on convint.
Notre lièvre n'avait que quatre pas à faire,
J'entends de ceux qu'il fait lorsque, prêt d'être atteint,
Il s'éloigne des chiens, les renvoie aux calendes,
Et leur fait arpenter les landes.
Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter,
Pour dormir et pour écouter
D'où vient le vent, il laisse la tortue
Aller son train de sénateur.
Elle part, elle s'évertue,
Elle se hâte avec lenteur.
Lui cependant méprise une telle victoire,
Tient la gageure à peu de gloire,
Croit qu'il y a de son honneur
De partir tard. Il broute, il se repose,
Il s'amuse à toute autre chose
Qu'à la gageure. A la fin, quand il vit
Que l'autre touchait presque au bout de la carrière,
Il partit comme un trait; mais les élans qu'il fit
Furent vains : la tortue arriva la première.
"Eh bien! lui cria-t-elle, avais-je pas raison ?
De quoi vous sert votre vitesse ?
Moi l'emporter! et que serait-ce
Si vous portiez une maison ?"
Le lièvre et la tortue en sont un témoignage.
«Gageons, dit celle-ci, que vous n'atteindrez point
Sitôt que moi ce but. - Sitôt? Êtes-vous sage ?
Repartit l'animal léger :
Ma commère, il vous faut purger
Avec quatre grains d'ellébore.)
- Sage ou non, je parie encore."
Ainsi fut fait; et de tous deux
On mit près du but les enjeux :
Savoir quoi, ce n'est pas l'affaire,
Ni de quel juge l'on convint.
Notre lièvre n'avait que quatre pas à faire,
J'entends de ceux qu'il fait lorsque, prêt d'être atteint,
Il s'éloigne des chiens, les renvoie aux calendes,
Et leur fait arpenter les landes.
Ayant, dis-je, du temps de reste pour brouter,
Pour dormir et pour écouter
D'où vient le vent, il laisse la tortue
Aller son train de sénateur.
Elle part, elle s'évertue,
Elle se hâte avec lenteur.
Lui cependant méprise une telle victoire,
Tient la gageure à peu de gloire,
Croit qu'il y a de son honneur
De partir tard. Il broute, il se repose,
Il s'amuse à toute autre chose
Qu'à la gageure. A la fin, quand il vit
Que l'autre touchait presque au bout de la carrière,
Il partit comme un trait; mais les élans qu'il fit
Furent vains : la tortue arriva la première.
"Eh bien! lui cria-t-elle, avais-je pas raison ?
De quoi vous sert votre vitesse ?
Moi l'emporter! et que serait-ce
Si vous portiez une maison ?"
19 janvier, 2013
White Stripes - Seven nation army
Le jour où Bill se fit la belle
FAITS D'ÉTÉ 1962. Le 4 août, le puma du cirque Francki file à l'anglaise. Le safari rocambolesque pour le récupérer durera deux mois
Le 16 octobre 1962, Bill est repéré en haut d'un grand pin. (photo repro collection jean de cellery d'allens)
Le 16 octobre 1962, Bill est repéré en haut d'un grand pin. (photo repro collection jean de cellery d'allens)
Le lendemain, on apprit la mort de Marylin Monroe. Mais, malgré tout le mystère qui entoure les circonstances de ce suicide, tous les historiens s'accordent à dire que ce second drame n'avait rien à voir avec le premier : la fugue de Bill à Ars-en-Ré. Bill était un puma, d'origine américaine comme Clinton, JFK ou Norma Jane Baker, également peu farouche, et qui s'ennuyait ferme dans sa cage dorée du cirque Francki, ses jongleurs, des acrobates, ses fauves. Dans la nuit du 4 août, Bill décréta l'abolition des privilèges du dompteur et glissa, ombre furtive, dans la nuit moite de l'île de Ré.
L'affaire fit grand bruit, allant jusqu'à reléguer en bas de page le mystérieux serpent de mer qui venait de ressurgir dans un étang des Vosges. La presse nationale envoya dans l'île ses plus fins limiers. Allez savoir pourquoi, en août, les journalistes parisiens préfèrent venir enquêter en bord de mer plutôt que dans la forêt-noire.
L'affaire fit grand bruit, allant jusqu'à reléguer en bas de page le mystérieux serpent de mer qui venait de ressurgir dans un étang des Vosges. La presse nationale envoya dans l'île ses plus fins limiers. Allez savoir pourquoi, en août, les journalistes parisiens préfèrent venir enquêter en bord de mer plutôt que dans la forêt-noire.
Prison ile de Ré - 29/06/1993
18 janvier, 2013
Red Hot Chili Peppers - Zephyr song
Animaux de montagne
17 janvier, 2013
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